Plusieurs expositions, ateliers, zones de partage et d’expression seront accessibles toute
la journée, de 10 heures à 20 heures. En collaboration avec différentes associations
présentes sur place, le festival invite le public à être acteur.rice.s et à co-construire les
échanges.


Ainsi, plusieurs artistes viendront exposer leurs oeuvres : Saturne60 présentera ses peintures
pour faire écho au thème de l’utopie, l’association Arts’chives proposera une exposition de
photographie sur le thème des “appartenances” et des diasporas. Les étudiant.e.s de l’IEDES
présenteront également leurs “projets d’été” engagés à travers des photographies, podcast,
projections de documentaires… Des séances de méditation, un atelier salsa, et des zones
d’expression artistique et de dialogue seront proposées également toute la journée.
Le village associatif ouvrira ses portes à partir de 11 heures et jusqu’à 21h30, avec des rotations entre les associations présentées vers 15h et 18h. Plus d’une vingtaine d’associations tiendront des stands pour sensibiliser, mettre en réseau et partager les connaissances. Vous pourrez découvrir des membres de la Cité du développement durable, différentes ONG ainsi que des associations étudiantes engagées. Ces thématiques toucheront des sujets tels que les déchets et la pédagogie avec e-graine, la transition agro-écologique, la situation des migrant.e.s, la solidarité internationale, entre autres.

TOUTE LA JOURNÉE – JARDIN

10H-19H – bâtiment 1

Frontières. Observer les marges pour questionner le monde cherche à renouveler le regard sur cette thématique des frontières en intégrant notamment une cartographie des marges et des migrations pour comprendre les histoires humaines qui se jouent aux frontières. Il s’agit de mettre en lumière des personnes souvent invisibles et marginalisées, ainsi que la multiplicité des pratiques de la frontière, qui ont des impacts sur notre façon de faire société. Réintégrer la notion de proportion et de relativité dans la visualisation des données a été un enjeu pour sensibiliser à la complexité de ce thème.

Ce dispositif de médiation itinérant fourni par le Musée national de l’histoire de l’immigration vise à favoriser une interaction entre les contenus scientifiques, artistiques et historiques du Musée et les initiatives locales, régionales et internationales soutenues par une dynamique de réseau d’acteurs sur l’ensemble du territoire national et à l’étranger.

À travers ce dispositif de médiation, le Musée réaffirme sa volonté de :

– Contribuer à changer le regard sur l’immigration et les populations immigrées ;

– Penser nos sociétés contemporaines dans leur diversité.

12H-18H – SALLE 19

« Suite à mon exposition de 2022 « Rêve et réalité », je vais présenter quelques acryliques et collages dans le cadre du festival des TroPikantes, sur le thème de l’utopie.

L’utopie que je transcris est celle d’un monde rêveur, calme et harmonieux. Un monde où l’on peut prendre le temps de s’arrêter, de regarder longuement ce qui est juste là. Regarder un paysage par exemple, ou bien un tableau. Mon utopie est celle d’un monde où tout vit en symbiose: hommes, animaux, plantes. Un monde où les hommes ne s’imposent pas au monde mais s’y inscrivent harmonieusement. » Estelle Pinçon

12H-18H – JARDIN

« Pour ceux qui ne la connaissent pas encore, Mahdia fut autrefois la capitale des Fatimides en Tunisie, une ville riche d’histoire et de culture. C’est au cœur de cette ville historique que notre petit atelier au bord de la mer prend vie, et c’est là que nous façonnons avec soin et amour nos précieuses œuvres en poterie.

Notre processus de création est une véritable ode à la patience et à la passion. Nous travaillons la pâte blanche avec une habileté héritée des artisans d’antan. Le tour de potier est notre instrument de prédilection pour donner vie à des formes élégantes, tandis que le moulage nous permet de créer des pièces uniques, chacune portant une part de l’âme de Mahdia. Les mélanges subtils de couleurs et l’utilisation judicieuse des pigments transforment nos créations en véritables trésors artistiques. »

« Nos poteries sont bien plus que de simples objets. Elles incarnent une histoire de patience et d’amour, une histoire que nous avons le privilège de partager à travers chacune de nos créations. En tant qu’artisans, nous sommes fiers de perpétuer l’héritage culturel et artistique de Mahdia, en donnant vie à des pièces qui reflètent notre dévouement à cet art.

Nous sommes honorés de participer à ce festival, où nous aurons l’opportunité de partager notre passion pour la poterie et l’histoire de Mahdia avec un public aussi enthousiaste. Nous espérons que nos créations sauront vous toucher, vous inspirer et vous transporter dans le riche passé de notre belle ville.

Nous vous invitons à découvrir l’art de la poterie de Mahdia, un mélange harmonieux de tradition et de créativité contemporaine. Merci de nous accorder cette chance unique de vous présenter notre travail, et nous sommes impatients de vous rencontrer et de partager notre amour pour la poterie et la culture de Mahdia. » Poterie Mahdia

Vous pouvez retrouver leur travail sur leur page Facebook ici : @poteriemahdia

12H-21H – JARDIN

Déjà présente pour l’édition TPK#5, Tatine Tattoo sera aux TroPikantes 2023 pour piker vos peaux de ses beaux flashs que vous trouverez sur notre compte Instagram à partir du 14 septembre !

Elle a un message pour vous :

« Hello, moi, c’est Clémentine ! Je fais des tatouages choupis au handpoke !
J’adore en particulier les aliments et animaux personnifiés.
Ma spécialité : tatouer des patates qui ont la frite !

Je suis hyper heureuse de revenir aux Tropikantes pour vous tatouer 🙂 ! »

Vous pouvez retrouver son travail sur son compte instagram juste ici : @tatine.ttt

12h30 – 14H – pavillon indochine

« Au sein d’Enactus France, nous croyons profondément que le fait de vivre une expérience d’engagement tôt dans son parcours de vie impacte toute sa trajectoire et crée une envie d’agir sur les enjeux qui nous entourent.”

Dans le cadre des 20 ans de l’association, nous avons réalisé un documentaire de 50 minutes autour de l’engagement.

A 18 ans, Ilyes, engagé avec sa classe dans la construction d’un projet à vocation sociale ou environnementale, décide de partir à la rencontre de 6 anciens étudiants qui, comme lui, se sont engagés dès leurs études. Que sont-ils devenus ? Comment l’engagement a-t-il façonné leur vie ? Comment concilient-ils leurs convictions, leur travail et leur vie personnelle ?

Ce film produit par Enactus France est dirigé et réalisé par Jérôme Priolet, réalisateur, alumni Enactus et membre de l’équipe. Il bénéficie du soutien scénaristique du journaliste et réalisateur Benjamin Carle.”

14H – 19H – PAVILLON INDOCHINE

Le terme “diaspora” est souvent employé aujourd’hui pour parler des descendant.es d’immigrés mais que signifie-t-il vraiment ? De quoi parle-t-on quand on évoque le “sentiment d’appartenance” ?

Plongez au sein du Pavillon Indochine, au Jardin d’agronomie tropicale, pour y découvrir une exposition photographique, sous le thème de l’appartenance(s), réalisée par une association d’artistes de différentes diasporas du monde ; Arts’Chives.

Pour retrouver toutes les actus de l’association, rendez-vous sur leur compte Instagram @arts_chives

Anouchka Agbayissah, née en 1994, est une artiste et photographe autodidacte. Née en France d’une mère béninoise et d’un papa togolais et ghanéen, elle axe son travail sur sa double identité : française et africaine.

Sa pratique est insufflée par son désir d’assurer une meilleure représentation et de remettre en question les narrations uniques (Single Story) des groupes marginalisés. Son multiculturalisme, associé à sa grande sensibilité, la pousse à rechercher et à comprendre les différentes perspectives d’une histoire. Après avoir été diplômée d’École de Droit de la Sorbonne et de Montpellier, et de l’école de commerce EM LYON, elle a décidé de poursuivre sa passion en fin d’année 2021. Elle fait partie du programme de mentorat 2022 de Women Photograph, et est membre d’Up Next de Diversify Photo et de Photographer Without Borders ; African Photojournalism Database by WorldPress. Elle est basée à Paris, France (domicile) ; Cotonou, Bénin et Lomé, Togo (résidences secondaires).

Observer, voir, percevoir, exprimer et partager. Voilà comment Sébastien Hoa VO a découvert une culture qu’on lui disait être la sienne. Les photos, souvenirs et récits de sa famille étaient ses seuls liens avec son identité vietnamienne et familiale.

Né à Créteil, élevé à Bonneuil-sur-Marne, cet enfant du 94 a dû s’accrocher à ces 10×15 pour justifier d’une appartenance qu’on lui prêtait. Au départ, lourde de messages et de significations, la photographie représentait pour lui un outil. Puis, au-delà de l’architecture banlieusarde sur supports jetables, c’est par ses multiples résidences en Asie qu’il a réussi à se réapproprier son identité. De la documentation amateure de ses voyages s’est créée une réelle passion, parallèlement cultivée par des études de direction artistique et de communication. Néanmoins, restreint par l’univers publicitaire, avide d’épanouissement personnel et nostalgique de l’effervescence culturelle expérimentée dans l’enfance, son passage d’amateur à professionnel de l’image a permis son épanouissement personnel et artistique. Entre messager d’un monde interne et observateur des réalités actuelles, la mission de Seb Hoa VO est la suivante : Raviver l’enfant en soi.

15H – 15H30 – PAVILLON INDOCHINE

“La Belle Gabrielle” est un documentaire écrit et réalisé par Vanara Vong, étudiant en cinéma. Il capture les images du quotidien du Jardin d’agronomie tropicale, autour de l’incubateur culinaire La Belle Gabrielle. Ce restaurant accueille un chantier d’insertion 100% féminin, créé par l’association Food2Rue, également membre de la Cité du développement durable.

Ce court métrage suit le quotidien de ces femmes qui préparent les plats et servent les client.e.s de la Belle Gabrielle. Le bibliothécaire de la bibliothèque histoire du Cirad nous y dévoile également des fragments d’histoire du Jardin et le quotidien de l’un des jardiniers, passionné, du Jardin d’agronomie tropicale de Paris.

Retrouvez toutes les informations sur ce documentaire à cette adresse !