La richesse des TroPikantes se trouve aussi dans le choix des artistes présents sur les scènes TropiFunk et ElecTropik !
Un programme à nouveau éclectique et engagé, de 16h à 1h du matin
Des sonorités Pop, Rap, Jazz, Rock ou Afro feront danser les TroPikantes toute la soirée
Scène ElecTropik
TATIE DEE
Tatie Dee commence très jeune à étudier la musique. A l’âge de 6 ans, elle entre au conservatoire où elle pratique le violon pendant près de 10 ans. Rapidement, elle se tourne vers les musiques électroniques et apprend à manier l’art des platines. A ses débuts, sous le nom de Tatie Disco, son univers musical est caractérisé par des sets de disco house, garage et tropical house. A 21 ans, Tatie Disco se met à produire et devient Tatie Dee, au moment où elle rejoint le collectif et label Friendsome (sur lequel elle sortira son premier EP au début de l’automne 2022). Fascinée par les sonorités acid et influencée par des artistes tels que Mézigue, Fasme et Baka G, elle fait de l’acid house le cœur de ses productions. Munie de ses boules à facettes, de ses platines et de ses machines, votre tatie va vous prendre par la main pour vous accompagner dans son univers sonore groovy. Pour écouter ses productions, elle a déjà sorti des singles sur les compilations Chineur de House Womxn Only ou encore Durum Records…
GЯEG
DJ résident des soirées les plus chaudes de Paris avec La Creole ,membre de Boukan Records, en tout juste deux ans et à seulement 20 ans, GЯEG est passé du statut de total inconnu à celui de relève certifiée de la scène française. Loin de s’arrêter là, il vient d’être hissé au rang des artistes émergents à suivre par DJ MAG et a sorti en juin dernier un premier EP «Eau Coulée Smart City» sur le label Lavibe de Brice Coudert. Quatre titres rythmés par un puissant métissage de kuduro, jungle, shatta, house et plus encore qui ouvre la voie à de nombreux autres projets.

TATYANA JANE

Depuis son foyer parisien, Tatyana Jane apporte un style dynamique, sans frontières, sur les meilleurs dancefloors. Les influences de Tatyana Jane sont aussi bien issues de la bass music, de la house de Detroit, du hip-hop, de la trap, que de sonorités électroniques. Également productrice ,ses morceaux sont à l’image de la richesse de son répertoire comme nous le montre sa dernière sortie sur le VA: La Mamie’s Trip Vol.2. Ayant grandi dans une famille camerounaise, Tatyana a été exposée à un large éventail de styles musicaux dès son plus jeune âge. Elle s’est révélée d’un naturel immédiat aux platines, les maîtrisant avec talent tout en surprenant avec audace. La DJ et productrice franco-camerounaise est passée experte dans l’art de mêler les styles. Également résidente chez Rinse France depuis octobre 2020 ainsi qu’au club Sacré, Tatyana Jane sait se démarquer et reste fidèle à elle-même en surprenant les foules partout où elle passe.
phantom traffic
Présent sur la dernière compilation de Mamies Records avec leur single « Rave », le duo se produit également sur scène en live partout en France. Ici pas d’ordinateur ou de séquences à l’ordre prédéfini. Ce sont bien deux véritables performers qui s’attellent à donner vie à leurs machines. Phantom Traffic c’est l’envie de créer un live différent chaque soir.

gasbe

Né dans une famille de musiciens, et fort d’une formation de 10 ans au conservatoire, Gasbe développe très jeune un lien spécial avec la musique. Conscient qu’elle ne se limite pas à ce type d’enseignement, il explore les disquaires parisiens, et découvre très vite la musique électronique, en commençant par la House puis en s’ouvrant à d’autres styles comme la Techno, l’Ambient, ou encore la musique expérimentale. Son univers est donc large, et ses sets sont basés sur des éléments comme l’hypnotisme ou le groove, plus que sur des genres en particulier. DJ depuis maintenant de nombreuses années, il aime avoir un rôle de relais dans la culture et c’est l’une des raisons qui l’ont poussé à travailler chez le mythique disquaire parisien Syncrophone, durant près de deux ans.
nutrient
Dj émergent issu de la région lilloise et ancien disquaire au Mange Disque, à Roubaix, se nourrit d’une variété de style. Autant de funk et de soul, que de choses plus expérimentales ou house, lui permettent d’évoluer et de proposer des voyages lorsqu’il est aux platines.

Scène TropiFunk
Renard tortue

Renard Tortue : deux noms d’animaux pour deux drôles d’oiseaux. Ces deux-là n’ont que 21 ans mais se connaissent depuis toujours. Aux couleurs nouvelles patinées de chanson française, d’accents rap et d’arrangements électro fleurant la French touch, leur musique offre un beau métissage, à l’image de l’histoire de leur amitié forgée en banlieue parisienne sur les mêmes bancs de l’école au lycée, mêmes cours de violon classique, même compagnie de breakdance, mêmes planches de théâtre amateur à Champigny-sur-Marne.
Leurs chansons se baladent sur des lignes de crête entre énergie rap et finesse mélodique, entre rythmiques dansantes et flow mélancoliques, entre dérision enfantine et sincérité à fleur de peau, entre peinture d’un monde anxiogène et invitation à la rêverie.
Les voix de Renard Tortue jonglent entre poésie candide et crudité acide, comme pour mieux brouiller les pistes et les genres des fables qu’ils nous content. Pour le plaisir des oreilles en quête de chansons de tous poils et de toutes écailles.
Kim Dee
Kim Dee chantait bien avant de parler.
Artiste hybride et multi-instrumentiste formée au conservatoire, Kim a surtout reçu la musique en héritage.
Compositrice, chanteuse et violoncelliste, ses talents de compositrice se sont révélés à l’adolescence au détour d’enregistrements dans le home studio familial.
Femme afro et séfarade, elle forge son style en puisant dans sa pluralité originelle. Son histoire prend racine au Cameroun mais c’est à Paris qu’elle grandit, immergée dans une culture musicale afro-américaine dont elle s’empare comme la sienne. Kim Dee transforme ses murmures d’émotions en mélodies enveloppantes dans un cocktail pétillant associant le groove de Erykah Badu, la folie de Camille et l’audace de Esperanza Spalding.
Accompagnée par son violoncelle, son alter-ego, Kim pose son regard sur l’humanité et nous transporte dans un univers hors de l’espace et du temps. Elle nous raconte l’espoir, affirme son identité et questionne la société contemporaine pour toucher au plus profond de l’être.

Bravo Baptiste

Bravo Baptiste voudrait être une star, mais pour l’instant c’est le premier concert de sa vie. Bravo Baptiste fait de la pop-à-sens, des textes profonds sur de la musique belle belle belle et conne à la fois. Parce qu’il aime Jacques Brel mais préfère les costumes de Bowie, parce qu’il aime The Weeknd, et rêve de Daniel Darc. Bravo Baptiste parle du pire, on va tous mourir (ça nous fait un point en commun), mais sa musique fait mieux, elle voudrait atteindre la joie.
Bravo Baptiste croit qu’il est seul, mais il ne l’est pas.
kacekode
Les Kacekode proposent 1h15 de concert métissé // Afro groove // Une exploration d’émotion venue du Sénégal jusqu’à l’énergie intense d’une danse coupé-décalée ivoirienne.
Le groupe Kacekode vient des « Grands Voisins », village solidaire parisien. Il est né de la rencontre des musiciens, vivant dans des foyers d’hébergements d’urgences, et des artistes et artisans de ce lieu atypique. Il fait de ses différences une véritable richesse.
Après plusieurs années à parcourir les scènes, ils n’oublient pas d’où ils viennent, c’est le moteur de cette énergie si généreuse et authentique qu’ils partagent à chaque concert.
C’est une musique qui vient du cœur, un son métis, qui a été enregistré dans un premier album, « Rencontres de voisins ». Avec le deuxième album « Exils » Kacekode propose de découvrir ses nouvelles créations issues de ces deux dernières années de concerts.

amarula café club

Ces 4 boys next door issus de la banlieue Est Parisienne, racontent la Ville telle qu’ils la voient, telle qu’il la vivent et telle qu’ils la rêvent, à la manière d’un voyage dans de lointaines contrées. Dans ses textes, Arnaud (chanteur/parolier) nous parle des sentiments et des thèmes qui le traversent dans les rues qu’il arpente. La fougue, la nostalgie, l’envie d’ailleurs, racontés au travers de ses propres yeux mais aussi au travers d’un personnage, un alter-ego. La dualité fait d’ailleurs partie intégrante du projet : entre “ici” & “ailleurs”, chaud & froid, jour & nuit – notamment visible entre le 1er et le 2ème EP. Ces contrastes font ressortir la richesse de leur musique et nourrissent l’expérience ACC .
Mais où commence le collectif? Il se noue d’abord en studio. Le groupe y dessine ses propres lignes d’horizons, faisant subtilement référence aux sources dans lesquelles il puise. L’évidence de la pop se mélange à la fluidité du rap, à la fougue de l’électro et à l’insouciance d’une guitare à mi-chemin entre le Surf et l’Afro. L’expérience est singulière, identifiable. Elle se traduit donc par un processus l’étant tout autant, oscillant entre collectif et personnel. Les morceaux sont composés seuls la plupart du temps, puis proposés au reste du groupe et réarrangés à 4. Le tout dans leur studio aménagé par Vincent (basse), dans l’ex-chambre froide d’une ancienne boucherie au-dessus de laquelle vit sa grand-mère.
L’expérience collective se noue également sur scène. Les garçons ont vécu la majeure partie de leur vie avec leurs instruments et cela s’en ressent. Certains membres se sont d’ailleurs illustrés au sein d’autres projets notamment sur scène : Thérapie Taxi et Poupie pour Vincent, Lonepsi, Lucien & the Kimono Orchestra et Léa Ly pour Axel… On a donc à faire à un band, un vrai. Et l’expérience est à nouveau reconnaissable : une voix profonde, parfois nonchalante qui se pose sur des nappes de claviers mystérieusement évidentes. Des lignes de basses expertes, qui résonnent au rythme d’une batterie furieusement endiablée. Des notes de guitares agiles doublées de notes de synthétiseurs qui s’élèvent au-dessus de la foule, électrisée par un tel degré d’alchimie. Tous les ingrédients sont réunis pour assister à une fête où l’énergie, la passion et le partage sont les maîtres mots.
Cette afro-electro-indie pop transcendante n’est pas une aventure amatrice. Elle est le résultat d’années d’expérience musicale, associées à une large palette d’influences allant de MIA à Ibeyi en passant par Tyler, the Creator, Damso ou encore King Krule. Une musique aussi puissante et savoureuse que la liqueur sud-africaine qui inspire le nom du projet. Prenez une gorgée de ce cocktail, vous venez de trouver votre nouveau boys band préféré.
sarab
Né de la rencontre entre la chanteuse franco-syrienne Climène Zarkan et le guitariste Baptiste Ferrandis, Sarāb – mirage en arabe – est un édifice musical qui combine rock, jazz moderne et musiques traditionnelles arabes qui se joue des frontières et des genres. Le duo s’est vite transformé en une créature à six têtes, où chacun∙e est devenu∙e indispensable à la création musicale. Le trombone de Robinson Khoury se lie avec la voix, et navigue entre les gammes orientales et européennes, entre les ornementations et une technique personnelle. C’est avec le trombone et le chant que l’on retrouve l’horizontalité de la musique arabe, chamboulée par la verticalité harmonique riche de la guitare et du piano.
Sarāb joue entre la tradition et la musique d’aujourd’hui. Leurs premiers morceaux, arrangés, très écrits tournent autour de l’amour, ce sujet qui lie la planète entière. Une fenêtre particulière s’ouvre « Tiri » une chanson sur le poème de Mahmud Darwich, poète palestinien qui parle de liberté. Cette fenêtre ouverte va amener l’envie d’écrire sur d’autres thèmes importants et engagés, tels que la question du rapport à l’autre -de la peur de l’étranger-, du féminisme, de l’état actuel de la terre et du futur. Après la sortie de leur premier album en 2019, ils reviennent avec « Arwāh Hurra » – âmes libres -, qui prolonge les explorations musicales du premier et confronte les fractures des sociétés, arabes comme européennes.
« La musique de Sarāb est nourrie d’une énergie vive, indomptable, elle convoque nos sens à entrer en méditation active ou en action méditation ou méditer, préméditer … je ne sais plus … où sommes-nous? Dans une salle de concert? Dans notre salon? Parmi les dunes d’un désert sans fin mais soudain familier ? »
S. Mariani


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